Tunisie, Lybie, Égypte, Côte d’Ivoire… la France, bonne chrétienne, enfonce le clou en faisant une croix sur ses amis. Elle choisit de détrôner des dictateurs qui lui avaient pourtant donné des preuves sincères de leur attachement. Par exemples, ils avaient d’emblée décidé d’échanger leur djellaba contre un complet veston (sauf Kadhafi qui tape dans la collection John Galliano), et puis surtout, ils ont marqué une distance à peine voilée avec la charia.
Mais aujourd'hui, sans doute par mélancolie, cette France leur a préféré la révolution… et le problème, c’est que les meneurs de jeu de cette petite farce, sont des petits chefs islamistes agressifs sortis des rangs d’Al Qaïda et des frères musulmans, et qui surtout, préfèrent les babouches aux chaussures Vinedge ! Par ce mauvais choix (je ne parle pas des babouches là), les pourtours du monde libre s’entourent un peu plus encore d’adorateurs de l’islam radical, nouveau symbole aux yeux du monde libre, d’héroïsme, de liberté et de démocratie. On parle de révolution aux couleurs du printemps… aux senteurs de Jasmin… C’est beau !
C’est l’un des effets de la globalisation sans doute… L’anti racisme passe par là. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, et si ça continue, tout le monde il est musulman.
Pour justifier ses choix, la France, aidé de sa branche armée médiatique, sacrifie chaque jour d’avantage l’État d’Israël, elle s’est positionnée contre le seul pays de tout le Moyen Orient, qui défende les valeurs de démocratie, de fraternité, de liberté et d’égalité. Et c’est là où ça coince, parce qu’en faisant cela, elle marche sur un râteau qui va lui revenir en pleine figure, comme un face à face avec ses propres contradictions. Dans cette guerre des cultures, la semeuse se croit humaniste ! Mais ne sait-elle pas que l’humanisme a une fâcheuse tendance à défendre le faible par principe, même si celui-ci a tort ?
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Pourtant, il y aurait eu une distinction à faire. En 1960 : Les arabes venus du Maghreb travaillent dans les mines, les ateliers, les chantiers français. Le travail était pénible et les maghrébins étaient courageux. Certains d’entre eux se sont même battus pour cette patrie qui n’était pas la leur, tandis que d’autres ont choisis l’hexagone au détriment de leur terre natale devenu indépendante et radicale. Un choix noble, le choix de la liberté, un espoir de voir leurs enfants grandir dans une société qui donne sa chance à tous ses ressortissants. Ça peut se comprendre.
Mais la France a choisi de trahir sa promesse en mettant dans la bouche de leurs fils, l’anti thèse de son slogan républicain. Aujourd’hui, il n’y a pas plus français que celui qui prône un discours de haine et de mépris envers Israël. Du coup, elle abandonne sa population arabe des premiers temps qui l’avait pourtant élue, et elle sacrifie cet Ismaël sur l’autel de l’antisémitisme. Elle préfère recevoir sans vergogne, et avec les honneurs, le négationniste Abou Mazen affilié ouvertement aux terroristes du Hamas que de montrer sa préférence à la seule nation démocratique du Moyen Orient, lui servant pourtant de bouclier face à l’hégémonie mahométane. Les enfants d’Ismaël, sont jetés en pâture aux prédicateurs illettrés, venus leur apprendre qu’on doit respecter la femme autant qu’une chèvre, mais qu’à la chèvre, on n’est pas tenu de lui faire porter la burqa ou le niqab. Tout cela au nom d’un humanisme larvé. On pleure.
Il faut donc comprendre que France préfère sacrifier ses valeurs plutôt que de soutenir une poignée de Juifs, leur préférant la « dhimmitude ». L’occident creuse sa tombe avec sa peur, et plie le genou devant un vainqueur qu’il a lui-même désigné : l’Islam.
Allez, Salade à loukoum !