mardi 10 mai 2011

Le sacrifice d'Ismaël

Tunisie, Lybie, Égypte, Côte d’Ivoire… la France, bonne chrétienne, enfonce le clou en faisant une croix sur ses amis. Elle choisit de détrôner des dictateurs qui lui avaient pourtant donné des preuves sincères de leur attachement. Par exemples, ils avaient d’emblée décidé d’échanger leur djellaba contre un complet veston (sauf  Kadhafi qui tape dans la collection John Galliano), et puis surtout, ils ont marqué une distance à peine voilée avec la charia. 



Mais aujourd'hui, sans doute par mélancolie, cette France leur a préféré la révolution… et le problème, c’est que les meneurs de jeu de cette petite farce, sont des petits chefs islamistes agressifs sortis des rangs d’Al Qaïda et des frères musulmans, et qui surtout, préfèrent les babouches aux chaussures Vinedge ! Par ce mauvais choix (je ne parle pas des babouches là), les pourtours du monde libre s’entourent un peu plus encore d’adorateurs de l’islam radical, nouveau symbole aux yeux du monde libre, d’héroïsme, de liberté et de démocratie. On parle de révolution aux couleurs du printemps… aux senteurs de Jasmin… C’est beau ! 

C’est l’un des effets de la globalisation sans doute… L’anti racisme passe par là. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, et si ça continue, tout le monde il est musulman.

Pour justifier ses choix, la France, aidé de sa branche armée médiatique, sacrifie chaque jour d’avantage l’État d’Israël, elle s’est positionnée contre le seul pays de tout le Moyen Orient, qui défende les valeurs de démocratie, de fraternité, de liberté et d’égalité. Et c’est là où ça coince, parce qu’en faisant cela, elle marche sur un râteau qui va lui revenir en pleine figure, comme un face à face avec ses propres contradictions. Dans cette guerre des cultures, la semeuse se croit humaniste ! Mais ne sait-elle pas que l’humanisme a une fâcheuse tendance à défendre le faible par principe, même si celui-ci a tort ?

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Pourtant, il y aurait eu une distinction à faire. En 1960 : Les arabes venus du Maghreb travaillent dans les mines, les ateliers, les chantiers français.  Le travail était pénible et les maghrébins étaient courageux. Certains d’entre eux se sont même battus pour cette patrie qui n’était pas la leur, tandis que d’autres ont choisis l’hexagone au détriment de leur terre natale devenu indépendante et radicale. Un choix noble, le choix de la liberté, un espoir de voir leurs enfants grandir dans une société qui donne sa chance à tous ses ressortissants. Ça peut se comprendre. 


Mais la France a choisi de trahir sa promesse en mettant dans la bouche de leurs fils, l’anti thèse de son slogan républicain. Aujourd’hui, il n’y a pas plus français que celui qui prône un discours de haine et de mépris envers Israël. Du coup, elle abandonne sa population arabe des premiers temps qui l’avait pourtant élue, et elle sacrifie cet Ismaël sur l’autel de l’antisémitisme. Elle préfère recevoir sans vergogne, et avec les honneurs, le négationniste Abou Mazen affilié ouvertement aux terroristes du Hamas que de montrer sa préférence à la seule nation démocratique du Moyen Orient, lui servant pourtant de bouclier face à l’hégémonie mahométane. Les enfants d’Ismaël, sont jetés en pâture aux prédicateurs illettrés, venus leur apprendre qu’on doit respecter la femme autant qu’une chèvre, mais qu’à la chèvre, on n’est pas tenu de lui faire porter la burqa ou le niqab. Tout cela au nom d’un humanisme larvé. On pleure. 


Il faut donc comprendre que France préfère sacrifier ses valeurs plutôt que de soutenir une poignée de Juifs, leur préférant la « dhimmitude ». L’occident creuse sa tombe avec sa peur, et plie le genou devant un vainqueur qu’il a lui-même désigné : l’Islam.
Allez, Salade à loukoum !

Yom Haatsmaout 5771 - 2011

Les Olim H’adashim de France sont Bé Emet : incroyables !
(traduction : Les émigrés de France en Israël sont, à la vérité, incroyables !)

Il n’y avait jamais grand monde au Kotel HaMaaravi pour célébrer Yom Haatsmaout. Or, il y a 6 ans, un petit groupe de juifs français a décidé de s’y rendre.  Depuis, chaque année, les communautés francophones venues de tout le pays, arrivent par centaines pour les renforcer. Hier soir lundi, Les Grands Rabbins d’ Israël, Yona Metzger et Shlomo Amar, le Rav Yehouda Ben Yishaï de la communauté « Emouna Shelema » de Jérusalem  et un cortège d’officiants les y avaient rejoint. Nous étions plus de 3000 !


Un évènement Fort et Juste

Fort, parce que ces « français » sont tous issus d’un pays où les puissances de la Toumah (impureté) ont toujours été au plus haut niveau et qu’ils s’en sont aguerris, immunisés. Ils ont été nettoyés des saletés vécues dans leur propre chair par le simple fait d’avoir choisi de vivre sur la Terre sainte. Alors pour exprimer leur reconnaissance, ils ont remplacé les flonflons, les pétards, le bal musette, et les stars du show biz, par leur présence au Kotel.

Juste parce que pour eux, aujourd’hui, Yom Haatsmaout n’est pas une fête H’ol (non sainte), NON ! Ils vont louer D.ieu pour avoir reçu la terre promise, Eretz Israël, un cadeau de D.ieu, l’accomplissement d’une promesse réalisée. Par cet évènement, ils ont fait de ce jour une sanctification de ce miracle, justifiant amplement la prière du Hallel, les chants et la Simh’a (joie).

Kol Hakavod aux organisateurs qui nous ont donné l’occasion, une fois de plus, de vibrer au son du Shofar… Kol Hakavod à ces juifs français que le Grand Rabbin ashkenaze Yona Metzger a qualifiés dans son discours de « parfaitement Sionistes ».

lundi 9 mai 2011

Panurgisme et conformisme

Ivan Rioufol décrit avec justesse, (extraits compilés) « le Panurgisme et le conformisme des médias, qui se retrouvent également chez les apprenties Énarques en devenir qui ont, apparemment, perdu leur esprit critique. Pusillanimité et transparence des candidats, incapables d'argumenter et de défendre leur position, tout à fait prêts à en changer dès qu'un contre-argument leur était présenté, absence de courage et de force d'âme, des connaissances historiques limitées, parfois même, des lacunes énormes, notamment sur l'histoire du XXe siècle". Constat de déculturation résultant de la pensée unique prédominante en France, qui aplatit et édulcore les débats depuis des décennies, et qui est d'ailleurs en train de produire une intolérance qui rappelle, par ses injures et ses attaques contre des personnes, les pratiques de la presse d'extrême-droite d'avant-guerre »


La pensée unique ? Voilà qui ne risque pas de nous arriver en Israël.
En ces Jours du Souvenir  et de la création de l’État d'Israël, les conversations au bureau vont bon train : Jour chômé ou non ? Tahanoune (prière) ou non ? Drapeau sortit ou non ? Merguez au barbecue ou à la poêle ? Chacun est roi, chacune est reine et, il n’y en est pas un parmi nous qui marche selon son voisin !!! Golda Meïr ne s’était pas trompée il y a 7 millions de ministres ici. Depuis ce matin cela n’arrête pas, c’est la foire aux discussions : argument contre argument, raison émotion, thèse anti thèse… les fêtes ne sont pas encore commencées que l’on est déjà épuisés par les débats.... bref !!! Magnifique preuve de notre UNICITÉ dans notre volonté de rester à la fois intelligents et tolérants (même si ça chauffe un peu devant la cafette) car tous, dans un même souci de répondre au mieux à la volonté d'HM, nous plaçons notre fraternité au-dessus de tout. Hag Saméah !
KOL TOV

Article de référence : Quelques effets du panurgisme

mercredi 4 mai 2011

mardi 3 mai 2011

Humour juif

Quelle Brakha doit-on faire le jour de Pourim, en fin de Michté, quand on a pas le moral et qu'on explique à son voisin de table, dans un langage à peine articulé, que la vie c'est pas du gâteau ?

"Béni sois-tu Seigneur, Maître de l'univers, qui m'a fait Bourré Miné mais Honnête !"



Petite devinette

A l'attention de mes amis antisémites :
Quelle est la différence entre D.ieu et le Père Noël ?


Il y en a un des deux qui ne vous fera pas de cadeau !